Nouveautés

Chers visiteurs, il y a enfin du nouveau sur mon site Jimdo!

Les rubriques Avertissement et Nouveautés, bien sûr, ont été mises à jour, le

Blog s'est enrichi d'une nouvelle page et apparaît la rubrique "Mémoires d'un nomade" qui comme son titre l'indique, a la prétention d'être le récir d'une histoire, la mienne !

Un été chaud et "agité"...

... après une année bien remplie

Mercredi 21 septembre 2011

 

Un an déjà !

 

Oui, un an déjà que je n'ai pas pris le temps d'alimenter ce blog. 

Je me suis laissé envahir par d'autres passe-temps et activités, par des projets nouveaux... et plus simplement par la flemme de l'écriture...

 

La chute d'un rideau !

 

C'est vrai que la reprise des cours de reliure et surtout l'inscription à la Biennale internationale de Saint Rémy des Chevreuses m'ont plus que largement occupé les mains... et l'esprit.

Créer une reliure originale pour les Fables de La Fontaine m'a paru être un projet "abordable" après quatre ans d'apprentissage studieux de la maîtrise des principales techniques de cet art.

Je suis heureux d'avoir réussi à mener ce projet à son terme et d'avoir participé à ce concours.

J'avais sans doute mal apprécié les grandes tendances de la reliure d'art contemporaine et je m'étais lancé un vrai défi en tentant d'associer le bois, le métal et le parchemin à la peau traditionnelle pour réaliser une couverture originale en forme de "coffre au trésor". J'ai réussi mon pari... mais je suis passé totalement à côté de ce qu'attendait le jury !

Qu'importe, j'essaierai de mieux faire la prochaine fois... et il n'y a pas que les concours dans la vie... Il y a surtout le plaisir... de se faire plaisir !

 

Un plaisir qui a été entaché d'un regrettable incident dont je n'aurai connaissance que le 4 octobre... Mais je le glisse ici pour ne pas "interrompre le cours de l'histoire".

 

J'ai donc appris qu'au cours de l'exposition de cette 11° Biennale, le 17 septembre exactement, le rideau de scène de la salle polyvalente où se tenait l'événement a été actionné par erreur et refermé sur une des étagères supports de quelques-unes des reliures exposées... Et que croyez-vous qu'il advint ? Plusieurs livres furent projetés à terre, dont... le mien !!! Et pour comble de chance, le seul qui fut réellement détérioré par la chute, ce fut également... le mien !

 

Un coin du plat facial (comprenez la couverture avant) a été littéralement "plié", donc la marquetterie en bois qui couvrait la peau a été endommagée et le contre-plat correspondant (comprenez la face intérieure de la couverture) a perdu son revêtement de bois...

 

  J'ai appris la chose part un mail envoyé par la Secrétaire Générale du concours, accompagné de photos, avec une proposition de dédommagement financier "estimé" en raison du travail envisagé pour la remise en état.

Je ne cache pas que cela m'a, sur le moment, profondément affecté car j'avais mis tant de patience et surtout de méticulosité à réaliser une reliure "originale"... baroque peut-être... mais pour moi, symbolique du contenu... un "trésor" de la littérature !

Puis, l'émotion passée, j'ai préféré demander que l'on m'indemnise en me faisant parvenir gratuitement deux exemplaires de l'édition de ces mêmes Fables de La Fontaine, créée spécialement pour la Biennale.

Ainsi, le nouveau défi va être de créer deux nouvelles reliures pour faire oublier l'incident de la première, que je vais bien entendu restaurer au plus vite dès son retour.

 

Et maintenant, retour à la chronologie...

 

Un anniversaire et un périple... tumultueux 

 

  L'automne 2010 a été entrecoupé d'un voyage en France décidé à la dernière minute : les 90 ans de Maman, le 20 novembre, méritaient bien une réunion familiale impromptue (parce qu'un peu contre son gré...) organisée par quelques-unes de ses petites-filles et qui n'a été entachée que de rares absences de sa descendance, toutes - ou presque - excusables.

 

Et puis, ce fut le périple - prévu de longue date - en Andalousie, dont le déroulement ne fut pas tout à fait conforme à ce qu'on en espérait.

Il n'est pas toujours évident de vouloir faire plaisir à certains que l'on croit proches en les associant à ce genre de découvertes... encore faut-il faire le nécessaire pour bien les connaitre avant, afin d'apprécier l'intérêt que l'on aurait à se passer de leur présence...

Faute d'avoir pris cette sage précaution, notre enthousiasme fut quelque peu refroidi dès les premières heures du voyage et la cohabitation a pris fin à la deuxième étape du périple, dans des conditions détestables. On ne peut faire apprécier des univers authentiques à des personnages à la culture superficielle et aux caprices d'enfant gâté !

Donc après une prise de contact difficile avec Séville (pas pour nous), la rupture est intervenue à Cordoue pour des raisons de traditions culinaires et de désintérêt culturel total... un comble dans un lieu aussi chargé d'histoire.

Puis, seuls, nous avons pu prendre le plaisir que nous espérions tout au long de ce qui restait du périple : Grenade et l'Alhambra (pour la 3ème fois... et il y en aura d'autres pour les faire découvrir à qui en a vraiment l'envie), Malaga et la merveilleuse Cadix et enfin retour à Séville dont on ne se lasse pas non plus.

Le choix d'avoir déniché -à l'avance- pour chaque étape, des gîtes de caractère bien éloignés des hôtels touristiques standards ont ajouté encore à notre satisfaction. C'est ainsi qu'à Cadix, le réveillon de "Noche vieja" (31 décembre) dans le hall de l'hôtel, presque en famille, et la soirée dansante dans le petit bar fut l'un des moments les plus mémorables du séjour. Mais il y en eut d'autres et l'Andalousie est une terre qui réserve bien des trésors y compris dans la manière qu'ont les Andalous de vous les faire découvrir.

 

Quand la santé s'en mêle...

 

Le printemps aurait pu être à l'image de ce qu'il a souvent été depuis que nous sommes sur les bords de la Méditerrannée : doux et serein mais dont nous perdions souvent le meilleur parce que plus ou moins contraints de regagner la France pour plusieurs semaines d'un périple passant par Paris, la Normandie, la Bretagne et les Pays de Loire. Afin de n'oublier personne et d'être présents pour certains rassemblements familiaux un peu obligés.

La décision avait été prise de ne pas bouger avant les fêtes de fin d'année pour profiter au maximum du printemps et de l'été.

 

La santé de Michelle en a décidé autrement, puisque dès la fin mars, rendez-vous était pris avec un spécialiste à Paris et elle allait s'envoler - seule - à la mi-avril pour d'indispensables contrôles complémentaires qu'elle n'avait pu obtenir ici.

Ma présence à ses côtés n'avait pas été jugée utile...

Mais les contrôles ont conduit à la décision d'une impérative intervention chirurgicale de précaution et de prévention qui eut lieu début mai et pour laquelle ma présence a encore une fois fait défaut...

Et ce n'est qu'après avoir été rassurée par les résultats de l'intervention et de ses suites et surtout des analyses complexes qui ont suivi que Michelle a pu rentrer, tranquillisée, à la fin du mois de mai.

Le temps qui lui fut si clément à Paris durant tout son séjour, n'eut pas l'équivalent ici - et fut même exécrable - ce qui ne contribua pas à réchauffer la mer... ce dont elle se félicita car elle en fut privée pour raison de cicatrisation jusqu'à la mi-juin... la nature a parfois des attentions qu'on ne s'explique pas.

Tout étant rentré dans l'ordre, le rythme des bains redevint ce qu'il était les années prédentes : quotidien avec nage "sportive" jusqu'à la bouée ou la pointe de la jetée les jours moins favorables.

 

 

Jeudi 22 septembre

 

L'entracte... "The Impossible"

 

Et nous avons également renoué en juin avec une de nos activités préférées : le tournage de films !

Cette fois nous avons participé deux petites journées à des scènes "spectaculaires" en extérieur pour un film intitulé "The Impossible", dont le scénario se déroule durant les tragiques journées du Tsunami en Thaïlande, fin décembre 2004, et qui devrait sortir en premier sur les écrans des Etats-Unis en janvier 2012, car c'est une super-production Hispano-américaine.

 

Les scènes les plus spectaculaires ont été tournées par Michelle, tout juste autorisée à se plonger à nouveau dans un liquide... car c'est dans une eau artificiellement sale, envahie de débris de toutes sortes et tout aussi artificiellement dotée d'un violent courant  par de puissantes pompes qu'elle a joué l'impressionnant rôle d'une touriste emportée par les flots... mais l'image risque d'être très fugitive tant la scène est courte en raison même des circonstances... et si elle est conservée au montage bien entendu.

Pour ma part, j'ai joué un touriste courant affolé en avant de la vague au bras de sa compagne (pas la mienne !!! une autre figurante... imposée) puis - contraste spectaculaire - dans le silence d'une morgue installée dans l'aéroport, au milieu des "cadavres" ( des mannequins certes, mais impressionnants de vérité ) j'ai figuré un homme à la recherche d'un proche parmi les victimes.

 

Inutile de dire que nous attendons la sortie du film en Espagne avec une certaine appréhension. Mais jusqu'alors tous les tournages auxquels nous avons participé nous ont donné le plaisir de nous retrouver sur l'écran, furtivement certes mais reconnaissables... on a l'ego qu'on peut !

 

Mercredi 5 octobre...

 

Chaud... chaud... l'été !

 

Oui, l'été a été particulièrement chaud... et il se prolonge d'ailleurs.

Et je ne parle pas seulement de la température (qui ne faiblit guère que de très peu de degrés... 27° encore aujourd'hui, sauf la nuit avec 20°) qui permet largement les bains lorsque le vent se calme.

 

Il s'agit aussi de la "chaleur" de l'ambiance qui règne, parfois jusqu'à 4 fois par semaine, lors de nos retrouvailles entre amis.

 

Pour mémoire, à cette période, Gianfranco et Grazia, de Turin avec leur fille Carola et son compagnon Simone, leur fils Claudio, leur cousine Anne-Marie de Turin également, Loli et Melo, de Madrid... et de Campello à mi-temps, Monique et Jacques, de Bordeaux, viennent grossir les rangs de la bande habituelle qui se compose de nous deux, Michelle et Alain-Yves, de Liliane et Jean-Jacques ,nos amis Français de Jijona, de Marie-Louise et Didier, nos amis Franco-Espagnols d'Aguas.

 

Et sont venus se joindre à nous tout au long de cet été, les visiteurs, amis ou famille, des uns et des autres : pour nous cela a été Frédéric et Susie, notre fils et sa compagne, puis la cousine de Rouen Michèle; pour Liliane et Jean-Jacques, après leurs petits-enfants, ce fut l'une de leurs filles, Evelyne et Patrick son mari; pour Didier, ce fut Monique sa mère avec ses amies Michèle et ????? (ça va me revenir !!!) et pour Marie-Louise, son frère Vidal se joint bien volontiers à nos petites fêtes.

 

Justement, parlons de ces petites fêtes entre amis.

Il y en a une - devenue traditionnelle - en août, c'est notre "fête de la musique " à nous. Avec Grazia au piano (électronique bien sûr), Gianfranco à la guitare et Frédéric aux percussions (cajon, maracasses, etc...) la terrasse est animée jusque tard dans la nuit, après un dîner partagé dans la bonne humeur. Cette année nous étions 11... nous n'avons pas pu battre le record de l'an passé : 14. Mais rien n'est perdu pour l'an prochain...

 

Dès juillet, au fur et à mesure de l'arrivée des uns, le départ des autres, les anniversaires, les nouveaux lieux découverts depuis l'an passé à faire partager, les anciens lieux qui n'ont toujours pas perdu leur charme... toutes les occasions sont bonnes... y compris les concerts de jazz... pour nous retrouver rassemblés autour d'une table.

Cela se fait à tour de rôle chez chacun d'entre nous ou au restaurant, mais peu importe le lieu, c'est toujours dans la meilleure des ambiances.

 

La galerie de photos est à ce titre suffisamment éloquente pour en attester !

 

Je serais bien incapable de tenir le compte exact de nos joyeuses agapes, mais l'album "souvenir" en donne une petite idée.

 

(il n'est d'ailleurs pas tout à fait à jour aujourd'hui...il y manque tout septembre et début octobre... ce sera fait pour la fin de la semaine)

 

Ceci étant dit, il ne faut pas croire que pour autant les excès sont au rendez-vous : l'âge pour certains, la santé pour d'autres, le régime pour d'aucuns et... juste ce qu'il faut de raison pour tous font que nous pouvons nous permettre de multiplier les occasions de faire la fête ensemble... avec modération !