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Chers visiteurs, il y a enfin du nouveau sur mon site Jimdo!

Les rubriques Avertissement et Nouveautés, bien sûr, ont été mises à jour, le

Blog s'est enrichi d'une nouvelle page et apparaît la rubrique "Mémoires d'un nomade" qui comme son titre l'indique, a la prétention d'être le récir d'une histoire, la mienne !

Famille HOSTINGUE

   Les Grands-Parents

   Côté paternel, le grand-père, Louis HOSTINGUE est né en 1892 à Cherbourg*.

   A l'âge où il faut faire le choix d'une voie professionnelle, il s'est orienté vers le commerce du beurre et c'est dans sa fonction de commis marchand de beurre, pour les Ets Pelletier de Carentan, que la "Grande Guerre" va le surprendre. Mais, la chance d'avoir les pieds plats et donc d'être inapte au service armé, lui a non seulement permis d'éviter l'infanterie où il devait être incorporé, mais également d'être envoyé au front. Et c'est ainsi que du service auxiliaire où il avait été incorporé, il fut mobilisé comme secrétaire à l'intendance et "commis aux vivres"... Pour une fois, les compétences étaient reconnues à leur juste valeur... Et c'est dans ses fonctions qu'au sein du "Service des ordinaires" de l'Arsenal de Cherbourg il fit la connaissance de sa future femme, employée dans un atelier de confection au sein de ce même arsenal.  

   Il devait ainsi épouser Germaine LEBARGY , en 1916, elle-même née en 1893 à Cherbourg et couturière (culottière... d'où son emploi à l'arsenal) de profession.

   A la fin des hostilités, en 1918 il décidait de se mettre à son compte, comme marchand de beurre, à Gavray, lieu idéal à l'époque pour la collecte du beurre fermier.

 

   Quatre enfants sont nés de leur union: Jean, né en février 1918 et décédé en septembre de la même année, victime de la grippe espagnole; Georges, né en juin 1919; Raymond, né en 1920; Jeanine née en 1924.

 

    La famille va ensuite s'installer à Coutances pour y tenir un commerce de beurre, fruits et légumes. Le grand-père continuait son commerce d'achat et d'expédition (jusque dans l'est de la France) de beurre de la région de Gavray, tandis que la grand-mère tenait le magasin. Et en 1932, ils s'installèrent à Cherbourg, rue du Château, toujours dans le commerce du "BOF" (beurre-oeufs-fromages) et c'est là que leur beurrerie fut sinistrée lors du débarquement de 1944. Mais ils se relevèrent de ce sinistre et reprirent leur activité jusqu'à leur retraite en 1952.

   C'est cette même année qu'à la suite de leur fille, partie un an plus tôt s'installer au Canada, ils décidaient de la rejoindre pour y vivre leur retraite.

   Mais, comme beaucoup l'ont appris à leurs dépends, l'adaptation à la culture et au climat nord-américain - à plus forte raison à cette époque d'emprise de l'Eglise sur la société québécoise - ne s'est pas faite et ils devaient rentrer "au pays" deux ans plus tard, en 1954...

     

   Ils s'installèrent alors à Coutances, où ils ont paisiblement fini leurs jours, la grand-mère fermant les yeux en 1968 et le grand-père en 1971.

   

 

   Côté maternel, le grand-père, Hippolyte VASLOT est né en 1883 à Tollevast*.

      Il était peintre à l'arsenal de Rennes, ce qui lui a d'ailleurs valu de ne pas combattre durant la guerre de 1914-1918, car mobilisé en 1916, une réquisition des ouvriers des arsenaux, reconnus plus indispensables à fournir les armées qu'à combattre sur le front, survenue peu après, lui a permis de revenir dans ses foyers.

   Cela s'est fait, selon le récit de sa fille Suzanne, dans des conditions plutôt rocambolesques.

   En effet, c'est la grand-mère, Louise GICQUEL, née en 1882 à Saint-Méen-le-Grand qui, informée de la réquisition de son mari sur le point d'être envoyé au front, a entrepris de se rendre en zone proche des combats pour lui annoncer - ainsi d'ailleurs qu'à ses supérieurs - qu'il devait impérativement revenir au travail à Rennes... Un courrier serait peut-être arrivé trop tard, aussi n'a-t-elle pas attendu pour se précipiter à l'autre bout de la France et a ainsi préservé son mari d'un sacrifice inutile.

 

   Tandis que le grand-père poursuivait sa carrière à l'arsenal de Rennes, la grand-mère tenait un bistro proche du Champ de Mars à Rennes. Et c'est là qu'en 1945, elle décédait brutalement, suivie quelques mois plus tard, par son mari.

 

* personne n'a été en mesure, au moment ou j'ai interrogé les survivants, de me dire ce que faisaient les parents de Louis Hostingue, pas plus que je n'ai pu connaître la profession des parents de la grand-mère, Germaine Lebargy. Pas plus qu'en ce concerne les ascendants des familles Vaslot et Gicquel. Et dans les rares écrits laissés par les descendants, il y a plus de petits souvenirs très personnels que de faits et dates marquants l'histoire familiale.

 

Les Parents